quand sa marraine lui offre son cadeau de bapteme

Le parcours du jardin jusqu’à la chambre de la demoiselle laissa le temps aux deux femmes pour papoter de choses et d’autres.

La brune apprécia la décoration du castel et mit sur le compte du bon goût de Bimba l’agencement soigneux des pièces qu’elle traversa. La marraine voulait mettre en garde sa jeune filleule, mais elle ne souhaitait pas lui gâcher cette journée. De plus, faire montre d’une hostilité trop prononcée à l’encontre de cette idylle naissante risquait de provoquer l’inverse de l’effet souhaité. Et plutôt que de voir Aglaée prendre du recul et conserver une distance respectable avec ce bourreau des cœurs de Crazy, elle pourrait bien au contraire se jeter, tête bêche, dans ses bras. Il allait donc falloir aborder le sujet en douceur et biaiser afin de ne pas affoler la jeune pucelle.

Il a un goût exquis, n’est-ce pas ?... débuta la Baronne en parlant du cadeau que Guy Meauve avait offert à la jeune fille. Une manière pour elle de jauger l’état de confusion dans lequel se trouvait la rouquine lorsqu’on évoquait le seigneur. Un sourire se figea sur le visage opalin de la brune en voyant la jeune fille rougir de plus belle. Elle décida de ménager la belle et de la sermonner avec douceur et compréhension. Par contre, Guy Meauve risquait bien de finir en barbapapa !!
Si Zoyah adoptait une attitude résolument bienveillante et protectrice envers sa filleule, elle était bien décidée à se montrer plus ferme avec Crazy. Ce dernier aura le droit à quelques remontrances en temps voulu, lors d’un entretien privé.


Pour le moment, il fallait amener Aglaée à revoir sa position vis-à-vis du séducteur. L’inciter à étouffer ses émotions, à refouler son désir pour opposer des sentiments plus neutres et ne jamais laisser entrevoir que la porte était grande ouverte. De plus, elle devait réaliser que malgré la disponibilité consternante qu’affichait Guy, il était pourtant bel et bien fiancé et que tant que ces prémisses d’union n’étaient pas rompues, il était plus que déplacé de la voir courtiser blondes et rousses.
Ceci dit, la Baronne espérait surtout revoir la jolie frimousse de Yolenda éclairer les journées de son vassal. Il y avait le destin d’un petit garçon en jeu et Crazy avait suffisamment de bâtards à travers les royaumes pour au moins légitimer un de ses enfants par un mariage.

Bref, la Baronne répugnait à mettre son nez dans cette affaire, mais elle redoutait un scandale qui risquait d’entacher la réputation d’Aglaée et par extension la sienne. Et surtout, elle craignait une blessante déception pour la jeune fille.

Après avoir échangé quelques paroles sans grand intérêt, les deux femmes se retrouvèrent enfin confinées dans l’intimité de la chambre d’Aglaée. Cette dernière ne cachait plus son excitation et Zoyah déposa bien vite sur le lit le paquet.

Elle ira à merveille avec le pendentif...essaye la vite que je vois ce qu’elle donne sur toi.

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Les parole bienveillante de sa marraine n’avait pas eu le dont de calmer ses émotion face au beau lieutenant
Elle savait que leur amour était voué a l’échec, d’ailleurs est ce que Crazy l’aimer vraiment elle en n’était pas sur
Quand on y réfléchit jamais il ne quitterai sa fiancée pour une histoire avec une pucelle inexpérimenté
Oui elle était jeune et n’avait avant lui jamais ressentit les effets de l’amour
C’était tout nouveau pour elle. Elle savait aussi qu’en ayant l’envie de finir dans ses bras elle allé peut être brisé une famille
Avec la conversation qu’elles eu la jeune rousse baissa la tête. Sa marraine ne lui avait pas demander de ne rien faire mais les quelque argument pour la faire réfléchir firent leur chemin bien plus vite et c’est presque une claque qu’elle reçu
Le temps de se remettre et c’est les yeux embué de larme qu’elle essaya se remettre de la conversation et elle ouvrir son cadeau et fermant les yeux elle ravala son chagrin
Puis sortit du paquet une magnifique robe anis

Waouuuuu !!! elle est merveilleuse marraine !!

Elle sauta au cou de Zoyah et l’embrassa fort, fort sur la joue

Elle se mit devant la psyché et regarda d’abor la robe sans l’enfiler, juste pour le plaisir de la regarder et de voir si la couleur allé bien a son teint pale
Elle sourit oubliant un cours instant la tristesse qu’il y a quelque seconde avait noué son ventre
Puis elle retira sa robe de baptême pour mettre la nouvelle robe

Marraine tu me gâte trop avec toute ses robes moi qui en avait qu’une pour travailler et une pour le dimanche me voila avec de merveilleuse toilette digne d’une princesse

Tu m’aide a nouer le lacet le ruban ?
Elle se planta devant Zoyah pour qu’elle tire fort sur le corsage afin de mettre la tenue correctement…

Les longs doigts fins d’Aglaée avaient à peine effleuré le paquet, que Zoyah se posa lourdement sur le lit en poussait un soupire contrit. Elle tâchait de mettre ses idées en ordre. Tournant et retournant dans sa tête les phrases à prononcer, cherchant les mots justes pour ne pas heurter la sensibilité de sa filleule. Elle ne remarqua pas tout de suite les yeux inquiets que la jeune fille posait sur elle. Effectivement, Aglaée observait la mine préoccupée de sa marraine se doutant vraisemblablement que les banalités échangées jusque là risquaient de faire place à un discours beaucoup moins agréable. La Baronne l’observa à son tour et avisant une crainte injustifiée dans les émeraudes de la petite, elle comprit que son silence tourmentait bien plus la rouquine qu’une légère leçon de morale. Elle avait donc abordé le sujet « Don Juan » de front.

J’ai vu... légère pause, des doigts qui tapotent le paquet.

J’ai vu la manière dont tu regardais « Guy »... omettant volontairement de mentionner que Craz la regardait de semblable manière. Un sourire affectueux pour la rassurer éclot sur les lèvres purpurines de Zoyah puis elle poursuivit la discussion.

Craz est fiancé, il s’est engagé de manière officielle auprès de Yolenda. A moins de rompre cette promesse de mariage, il n’est pas homme à convoiter....même s’il donne l’impression du contraire malheureusement... à tel point que des jeunes filles inexpérimentées s’y laisseront prendre assurément.

Un silence pesant s’imposa avant d’être chassé par la voix de la brune dont l’intonation se faisait volontairement douce et rassurante.

Tu m’as questionnée une fois afin de savoir si ton statut de roturière était un handicape lorsqu’on s’amourachait d’un noble. Je comprends mieux le sens de ta question maintenant. Hors, tu comprends dorénavant que cela n’a strictement rien à voir. Ce qui à tes yeux peut ressembler à la plus belle des idylles, peut en réalité être lourde de conséquences sur la vie d’autres personnes. Celle de Yolenda qui aura été trompée....Zoyah fit silence sur le fait que Crazy avait depuis longtemps assouvis quelques besoins physiques avec d’autres jeunes femmes. Toutefois, elle savait que ce qu’il se passait avec Aglaée prenait une autre tournure. Elle connaissait bien son vassal, elle savait qu’il avait un énorme besoin d’affection et qu’il ressentait parfois le besoin de le combler dans les bras de différentes dames... trop de dames. Mais la Baronne savait aussi que c’était un amoureux passionné et sincère ... avec un cœur énorme, tellement énorme qu’il pouvait le consacrer à plusieurs jouvencelles à la fois. Cependant, elle n’en dit aucun mot à Aglée qu’elle souhaitait pour l’instant maintenir loin de ce qui prendrait un jour la forme d’une terrible désillusion. Zoyah en était persuadée...sur celle de Mathis, leur bébé.


Toutefois, tu n’es pas responsable et je ne vais pas te demander de ne plus l’aimer si c’est bien d’amour qu’il s’agit. Ces sentiments là ne se contrôlent malheureusement pas et nous les femmes, en sommes bien trop souvent les esclaves. Je voudrais juste que tu vois Monsieur de Meauve avec la raison et non avec le cœur. Guy devrait prendre plus de maturité et apprendre à effacer ses passions. Il se comporte souvent comme un grand gamin et agit sans méchanceté, sans désir de blesser, ça je le sais, mais je souhaiterai pour une fois qu’il se comporte en vrai gentilhomme. Aglaée, prend mes paroles comme une mise en garde car je ne voudrais pas que tu souffres de cette histoire... tu comprends ?


Un hochement de tête déçue de la rouquine dont les yeux s’emplissent de larmes. La tristesse se lisait sur son visage et Zoyah en était d’autant plus affligée qu’elle en était la cause. Elle aurait voulu la réconforter, lui dire que si une histoire d’amour devait naître entre Macaron et Guimauve, cela se ferait mais pas dans les conditions actuelles... pas avant que Crazy ait prouvé qu’il serait capable de rester fidèle en amour. Mais elle se tût, ne voulant pas entretenir la flamme de l’espérance dans le regard pers d’Aglaée. Que diable ! Cet homme était certainement le plus loyal qu’elle connaisse. Elle aurait remis sa vie entre ses mains et à part sa tête de linotte qui lui faisait parfois oublier quelques recommandations, elle n’avait jamais rien à lui reprocher. Ne pouvait-il donc pas être aussi féal en sentiment ?!


Zoyah caressa la tête d’Aglaée doucement et décida qu’il était temps de changer de sujet et l’invita à ouvrir son paquet.
Au chagrin succéda une exclamation de joie ! La Baronne avait fait mouche et c’est presqu’aussi enjouée que sa filleule qu’elle l’invita à passer la robe.
Sourire aux lèvres, la jolie dame s’exécuta et noua le galon.... il te faudra aussi une tenue de voyage... laissant présager pour Aglaée qu’un jour peut-être, elle aurait à ouvrir un autre présent.

Tu permets ?...la brune passa ses doigts fins dans la chevelure flamboyante d’Aglaée afin d’y mettre un peu d’ordre. Elle se recula de quelques pas afin de l’admirer et déclara gaiment...

Tu es magnifique ! Cette teinte te sied à merveilles ! Il faut que tout le monde te voit...

Les mots de sa marraine raisonnaient dans sa tête comme mille tambour a moins que ce soit les tambourinement de son cœur qui battait dans ses tempes manquant de les faire exploser
Elle avait trouvé les mots justes
Elle avait parler sans colère, elle ne l’avait pas juger
C’était une mise en garde, une mise en garde que bien souvent la petite rousse se rappelé. Elle tenait sans cesse de revenir sur le droit chemin et des qu’il n’était plus dans son champs de vision ses résolution étaient ferme et rien n’aurait put les changer
Mais des qu’il était devant lui et bien elle était la souriant niaisement, elle était la tout mielleuse complètement pantelante …
La vérité c’était que pour la première fois devant un homme elle était faible, pour la première fois elle n’arriver pas a dire non
Pour la première fois elle avait envie de se coucher sans réfléchir aux conséquences, elle avait envie d’être explorer et de gouter a un homme, elle avait envie d’être sienne et ce pour l’éternité car tout son être lui hurler que c’était son âme sœur !
Et elle préférée l’aimer en souffrant plutôt que ne plus l’aimer du tout, oui elle avait un sentiment amoureux qui allé la brisé peut être mais il valait mieux être brisé par amour que ne jamais le vivre ! s’était son avis et elle trouver cela bien plus noble que toutes les conquêtes de contré lointaine
Elle se laissa recoiffer puis une fois en face d’elle elle plongea ses yeux vers dans les yeux bleuté de la belle

Il était remplient de larmes malgré elle …

Marraine…. je sais que c’est mal …..mais…mais je l’aime ..

Un long soupire elle aurait voulu que Zoyah lui donne la solution pour être ferme et résolut pour ne pas craqué, mais elle savait toute les deux que seule la rousse devait trouver le courage
Elle essuya ses yeux d’un geste un peu rageur et décida de sourire

Oui tu as raison faut que je me montre dans cette magnifique robe … allons s’y ..
Elle prit le bras de sa marraine et en retraversant la pièce prit le temps de reprendre le dessus afin de réapparaitre aussi joyeuse qu’elle l’était ne partant

Marraine…. je sais que c’est mal …..mais…mais je l’aime ..

La Baronne était désarmée devant tant de sincérité. Elle déploya un mouchoir finement brodé de ses initiales au fil d'argent. De la douce étoffe se dégageait un léger parfum citronné. Une fragrance rafraichissante que la brunette affectionnait lors des saisons chaudes. Elle entreprit alors de sécher la peine d'Aglaée et lui tamponna délicatement les yeux.


Aglaée, ce n'est pas mal d'aimer.. au contraire... mais... soupire, oui, il devait y avoir un mais... La brunette profita des sanglotements de la rouquine afin de chercher les paroles qui la raisonneraient une bonne fois pour toutes. Elle sentait venir le moment des confidences alors qu'elle rechignait à s'épancher sur l'épaule de sa filleule.

.. si tu l'aime vraiment, alors tu te dois de ne pas céder. Tant qu'il n'a pas clarifié sa situation actuelle et cela de la manière la plus respectueuse qui soit, tu dois conserver tes distances. Et seulement après s'être libéré de tout engagement, avoir fais montre d'un attitude exemplaire, obtenu l'accord de ton frère, à ce moment là uniquement, il sera en droit de te courtiser.... l'index s'était levé afin d'illustrer la détermination de la marraine, pourtant, sans même sans rendre compte Zoyah avait ouvert une brèche dans le mur qu'elle tentait d'édifier entre Craz et Aglaée. Lorsqu'elle le réalisa... elle soupira longuement et finit par se rasseoir sur le lit et secouant la tête... ahlala... j'ai connu ce sentiment, cette violente passion qui vous emporte et vous force à vous abandonner à elle sans se soucier du qu'en dira-t-on … c'est le père de mon fils, Ashlaan, qui me l'a inspiré. Je suis tombée amoureuse de lui dès que j'ai croisé son regard... il était si merveilleusement attirant dit-elle d'un ton alangui.. j'ai succombé très vite, trop vite. Au bout de quelques mois à peine, il m'apprit qu'il avait commencé à courtiser une autre femme... une grimace d'amertume apparut sur la face de la Baronne. Après une terrible algarade, nous nous sommes réconciliés, mais il disparut sans laisser trace au bout de quelques jours. Neuf mois après, naissait mon petit Fabian... alors vois-tu, je ne te souhaite pas de vivre la même chose et c'est ce qui t'attend si tu te jettes trop vite dans les bras de Guy. Si vraiment tu veux vivre cette histoire... fais-toi désirer.. fais-le mariner et ne deviens pas captive de tes passions. Mais cessons de ruminer sur le passé et de céder à la nostalgie qui amoindrit le cœur et l'esprit. Elle se leva. N'oublie pas ce proverbe. « L'homme propose, la femme dispose »... et disposer ne signifie en rien de se jeter dans ses bras...humm ? ...elle marqua une légère pause pendant laquelle elle étudia la rouquine. Zoyah avait bien conscience que chacun de ses mots frappait la jeune fille comme un coup, mais s'était un mal pour un bien. Aglaée finit de sécher ses larmes,lui sourit, et bras dessous, bras dessus, elles se retournèrent aux jardins